Angiosarcome
Origine et causes
L’angiosarcome est un cancer qui origine des tissus recouvrant l’intérieur des vaisseaux sanguins et peut survenir dans n’importe quelle partie du corps. Il affecte les femmes et les hommes de toute origine et de tout âge. L’angiosarcome affectant la peau dont le scalp et le visage est la présentation la plus fréquente de cette maladie. Environ 25% des cas surviennent dans les tissus profonds et 8% au niveau du sein. Dans la majorité des cas, la cause de l’angiosarcome n’est pas connue. Toutefois, l’œdème chronique et l’exposition antérieure à la radiothérapie peuvent contribuer à son développement.
Symptômes et signes
L’angiosarcome cutané peut se présenter de plusieurs façons, ce qui explique parfois les délais diagnostics. Il peut se présenter comme un ulcère de la peau qui ne guérit pas, une ecchymose (un bleu) ou bien une cellulite (infection de la peau). Toute tache de la peau apparaissant dans un endroit traité par la radiothérapie telle que le sein se mérite d’être investiguée. Les angiosarcomes qui surviennent dans les tissus profonds (la rate, le foie, les intestins) peuvent se présenter sous forme de masse ou de douleur. L’angiosarcome peut parfois présenter des métastases au niveau du poumon et du foie, c’est-à-dire quand le cancer quitte le site d’origine pour affecter d’autres organes.
Diagnostic
Le diagnostic débute par une biopsie de la zone suspectée. L’investigation peut être complétée par un CT Scan, un PET-Scan ou un IRM.
Traitement
Lorsque l’angiosarcome est localisé, le traitement de choix est la chirurgie dans le but de tout enlever. Il se peut dans certains cas que de la radiothérapie avant ou après la chirurgie soit nécessaire.
Dans le cas où des métastases sont trouvées, la chimiothérapie est offerte avec l’objectif de contrôler les symptômes et la progression de la maladie. Les agents de choix sont : la doxorubicin, le paclitaxel, la doxorubicin liposomal, la gemcitabine et le pazopanib. Des études cliniques peuvent aussi être explorées.
Suivi
Après la chirurgie, les patients atteints d’angiosarcome seront suivis de près en raison du risque de récidive (lorsque le cancer revient).